Le Horla [ Avis lecture ]

Au fil des jours, un homme note dans son journal intime ses angoisses et ses doutes. Il y raconte ses terrifiants cauchemars et les phénomènes étranges qui se déroulent sous son toit.

Cet homme sombre-t-il dans la folie ou est-il vraiment tourmenté par une créature fantastique fascinante ? 

Extrait tiré du résumé du livre broché paru le 18 février 2011 aux Editions Belin Gallimard.

Le horla est un livre que j’avais lu au collège ou au lycée. Le seul souvenir que j’en ai et qu’il m’avait plu pour son côté surnaturel, sans pour autant me rappeler des éléments appuyant ce genre.

Alors j’ai choisi de le relire et je ne suis pas déçue cette nouvelle, surtout pour une histoire écrite au 19^e siècle, où l’hypnose n’est pas encore un phénomène bien introduit dans la société.

On suit un homme aisé, heureux d’un rien, il rayonne ! Puis un beau jour, sans en comprendre les raisons, toute gaieté s’évanouit. Plus rien ne lui plaisir, plus rien ne le met en joie. Pire que cela, une terrible angoisse s’empare peu à peu de lui. Les nuits l’effraient, il a peur de s’endormir. Un être vient s’assoir sur sa poitrine jusqu’à l’étouffer et il se réveille en sueur, terrorisé. En temps que lectrice d’aujourd’hui, je me dis qu’il fait des terreurs nocturnes. Seulement voilà que les matins, des choses semblent avoir bougé, du lait a été bu, et il parvient plus ou moins à prouver que ce n’est pas lui.

Plus on tourne les plages, plus l'angoisse s'empare de ce personnage pourtant sain d'esprit. Il va mieux lorsqu'il change d'air, lorsqu'il quitte la maison. Alors on se pose des questions.

La fin est presque prévisible mais tellement bien choisie ! Je ne me souvenais plus de la fin, peut-être que je ne l'avais pas lu jusque là, mais je vous conseille cette nouvelle si vous aimez le genre fantastique, le vrai, dans lequel il est si difficile de déceler le surnaturel du naturel.