The witcher T1 | Le dernier vœux de A. Sapkowski [ Avis lecture ]

Lecture #4 - Fantasie médiévale | Je ne pouvais pas démarrer la série Netflix sans avoir au moins lu le premier tome de The Witcher (ou Le Sorcelleur) qui me faisait de l'oeil depuis longtemps. Voici donc mon retour sur cet ouvrage écrit par l'auteur polonais Andrzej Sapkowski et publié pour la première fois en 1986.

SYNOPSIS

Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement.

En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu'un guerrier ou un mage. C'est un sorceleur.

Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand coeur... et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier voeu : retrouver son humanité perdue.

 

The witcher t1 (Rakuten)

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Certains le savent déjà, « the Witcher – le dernier vœux » est le premier tome d’une saga de 8 livres. Il a inspiré le jeu vidéo ainsi que la série NETFLIX que j’ai dévorée en peu de temps, dès que j’ai achevé le tome 1.

 

Coeur fleur note

 

Un style sombre sous forme de recueil de nouvelles

Il s’agit d’un roman dark fantaisie médiévale très bien écrit. À la fois avec un vocabulaire narratif développé tout à fait adapté au genre, des descriptions détaillées, faisant souvent contraste avec des dialogues très crus et j’adore ça.

Chaque chapitre correspond à une histoire courte centrée sur le même personnage. On réalise bien vite au fil des pages que chaque histoire ne se déroule pas toujours à la même période, et qu'elles peuvent finalement se lire indépendamment. On fait souvent des bonds dans le temps que l'on ne déduira pas toujours dès les premières lignes, voire pages.

 

Ténébreux mais pas tant !

Geralt, le personnage principal se présente ténébreux, sombre, peu bavard. Une obscurité en opposition à sa longue chevelure blanche, presque argentée. Ce que j’ai apprécié est qu’au fil des pages, il communique davantage, exprime ses émotions et n’hésite pas à pester et insulter si cela le soulage. Bref, on s’éloigne « sans vraiment s’éloigner » de ce côté hyper taciturne qui aurait justement pu me gêner à la longue.

Une nouvelle très courte qui révèle parfaitement sa sensibilité : son monologue avec Yiola qui l'écoute se confier sans relâche.

Geralt est sorceleur. C’est un être humain qui a subi des mutations pendant son enfance, afin de combattre les monstres. Son but : restaurer la paix en débarrassant la terre des monstres qui dévorent les hommes. Mais nombreux sont les êtres humains qui l’associent simplement à une machine à tuer sans émotion, à cause de cette plaie qu'est le « téléphone arabe ».

Heureusement, notre cher bare Jaskier, que j’ai beaucoup plus apprécié dans le film que dans le livre, saura vanter ses mérites à travers ses chants élogieux, ce qui redorera le blason du sorceleur.

Geralt est un personnage qui m’a beaucoup touché, il refuse de tuer pour de l’argent si ce n’est pas pour un monstre dangereux. Il prend même en pitié une femme accusée d’être un monstre sans preuve et se refuse à l’éliminer. Il défend un homme que tout le monde accuse, risque sa vie pour délivrer d’une malédiction une jeune princesse qui tue les humains pour se nourrir, etc.

Bref, quand je pense à Géralt, je pense à celui qui offre une seconde chance. Et c’est la seconde chance à saisir, à ne surtout pas laisser passer, lorsqu'on est un personnage de The Witcher.

Comme toutes les histoires sombres médiévales, on a notre lot de combats sanglants mais franchement, je trouve qu’on ne baigne pas dans l’hémoglobine. Pas directement à travers les mots en tout cas, c’est plus subtil et cela me convient parfaitement.

 

De belles réflexions !

Qui fait de vous un être humain ? Quand être humain est un défaut, quand ne l'est-il pas ? Ce sont les réflexions que j'ai retenues à travers ce livre. Géralt n'est pas considéré comme un être humain par les autres et pourtant, il se révèle bien plus humain (dans le bon sens du terme) que certains hommes de l'histoire.

Et à un autre moment, il ne supporte pas que les Elfes le " traite d'humain " car ceci l'associerait à la barbarie de l'espèce humaine.

 

Pour conclure : un très bon livre, avec certes quelques longueurs, mais avec tellement de sensibilisation, des personnages très développés comme la Reine Calanthe, et de beaux rebondissements ! J'ai adoré !

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